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Articles

Affichage des articles du juin, 2014

Une loi sur l’assistance médicale à mourir : plus que jamais une nécessité et une urgence

Deux évènements viennent nous rappeler que la loi actuellement en vigueur ne répond absolument pas aux enjeux de la fin de vie et laisse désemparées les personnes atteintes d’une maladie incurable entraînant des souffrances physiques et/ou psychiques insupportables, leurs familles et les médecins qui les prennent en charge. Inadaptée, cette loi prive les individus du plein exercice de leur liberté de conscience. Or, en dépit des engagements qu’a pris le Président de la République devant les citoyens avant d’être élu,  le gouvernement et la majorité parlementaire qui le soutient font preuve d’inertie, voire de duplicité, en étirant à l’infini les travaux préparatoires à l’élaboration d’un texte qu’une écrasante majorité de Français attend. M. Vincent Lambert obtient gain de cause  des mois après sa demande Hier, au regard des dispositions de la loi du 22 avril 2005, l’Assemblée de la section du contentieux du Conseil d’Etat a jugé que M. Vincent Lambert, atteint d’un coma irrév

Pour le droit de mourir dans la dignité

Le procès du Docteur Bonnemaison, médecin urgentiste à l’hôpital poursuivi pour avoir « attenté à la vie par administration ou emploi de substances de nature à entraîner la mort » de sept patients en phase terminale, s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises de Bayonne. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir voulu soulager des personnes en détresse. Par exemple, l’un des malades en cause, atteint d’un cancer en phase terminale, arrive en pleine nuit à l’unité hospitalière de soins de courte durée. Il est promis à une mort certaine à très brève échéance. Le Docteur Bonnemaison décide d’abréger l’agonie d’un homme éprouvant des souffrances inutiles et inhumaines. Peut-on lui reprocher ce geste compassionnel digne d’un médecin ? Si les praticiens pouvaient accomplir légalement le geste reproché au Docteur Bonnemaison, celui-ci serait encore au chevet de ses malades pour les soigner. La loi du 22 avril 2005, qui autorise l’arrêt des traitements, ne répond pas a