« La décision du Dr M . du 9 avril 2018 d’arrêter l’alimentation et l’hydratation artificielles de M. L . et d’assortir l’arrêt de ce traitement d’une sédation profonde et continue, [conformément à la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie], ne peut, en conséquence, être tenue pour illégale . » C’est en ces termes que s’achève la motivation de l’ordonnance du 24 avril 2019 (1) par laquelle le juge des référés du Conseil d’État a rejeté les conclusions des parents de M. Vincent Lambert tendant à faire suspendre cette décision et à ordonner le transfert de leur fils dans un autre établissement que le centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims, ou, à défaut, dans un autre service que celui des soins palliatifs du CHU. Aveuglée par ses convictions religieuses, la mère de M. Vincent Lambert mène une croisade au long cours contre toute possibilité de mettre un terme aux souffrances de son fils, victime d’un grave
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